Classification de la santé et de la médecine

En France, il existe deux domaines dans la santé :

• la médecine conventionnelle (traditionnelle)
• la médecine non conventionnelle.

Elle est assujettie au Code de la Santé Publique. Son exercice s’effectue sous tutelle d’un Ministère et des Ordres professionnels respectifs. La législation est stricte. Tout les professionnels de ce domaine doivent respecter les directives données par l'Etat.

Elle n’est pas assujettie au Code de la Santé Publique. Il n'y a donc aucune législation qui encadre l'exercice des professionnels de ce domaine. En France, l'Etat ne fait aucune distinction : tout ce qui n'est pas médecine conventionnelle, fait automatiquement partie des médecines douces / non conventionnelles. Pourtant, les méthodes ont toutes un sens différent. Ainsi, il faut distinguer :

• Un 1er groupe englobe des approches que la médecine traditionnelle française ne reconnaît pas, estimant qu'elles n'ont pas fait leur preuves sur le plan scientifique. Elles ne sont pas enseignées non plus au cours de la formation initiale des professionnels de santé en France.
  Ce sont par exemple des médecines traditionnelles reconnues et officielles dans leur pays, car elles ont fait leurs preuves. Bref, dans ces pays, ces médecines traditionnelles sont l'équivalent de la médecine traditionnelle dans notre pays. Des exemples : médecine traditionnelle chinoise, médecine traditionnelle tibétaine, médecine traditionnelle africaine...
• Un 2ème groupe englobe des approches que la médecine traditionnelle française ne reconnaît pas, estimant qu'elles n'ont pas fait leur preuves sur le plan scientifique.
  Elles sont communément nommées ″médecines naturelles″ ou ″médecines douces″.
  Elles proposent :
       - des soins naturels
          Exemple : naturopathie, aromathérapie, phytothérapie, hypnose.
          Ce groupe relève véritablement de la médecine naturelle, puisqu'il propose de traiter des symptômes.
       - du bien-être
          Exemple : yoga, méditation, relaxation, sophrologie, reiki, etc.
          Ce groupe est classé parmi les médecines naturelles / douces, mais en réalité, il n'en relève pas. En effet, quand on se sent mal, cela relève des états d'âme. Quand on a du vague à l'âme, cela relève d'un état d'esprit. Quand on est triste, cela relève de l'émotionnel. Les états d'âme, les émotions ou l'état d'esprit négatif ne sont pas une maladie. Par conséquent, l'amélioration des états d'âme, des émotions et des états d'esprit ne relève pas de la médecine - douce ou pas. Ce groupe n'a donc pas sa place dans une classification de la médecine. Cela est d'ailleurs insufflé sur le plan mondial par l'Organisation de la Santé, l'OMS, qui rappelle que ces méthodes ne sont pas des soins. Pourtant, la médecine traditionnelle française continue à les nommer "médecines douces"...

Le Reiki est une méthode de prévention de la santé et d’hygiène de vie. Il répond à une approche globale de santé naturelle humaine.

Il ne relève pas de la médecine : il n’a pas pour ambition de traiter des symptômes ou de soigner des maladies, que celles-ci soient d’origine physique (ex. : cancer) ou psychologique (ex. : troubles mentaux).

Il appartient aux approches de santé mentale, telle que définie par l’Organisation Mondiale de la Santé / OMS, qui explique, nous citons : « la santé mentale est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. Elle englobe la promotion du bien-être. »

Le reiki est classé en France, par les autorités publiques, dans la médecine non conventionnelle.

La FFRT, qui représente le reiki et son sens véritable, le classe dans les méthodes de santé non médicales, non conventionnelles, et dans le groupe du bien-être.